Chaud ou froid ?

 

Le froid comme premier secours :

 

Il ne faut jamais mettre de chaud sur les blessures mais exclusivement du froid qui évite que les tissus ne s’abîme et provoque un resserrement des vaisseaux sanguins qui réduit ainsi l’œdème. Sur un traumatisme, il n’y a jamais de bonne raison de mettre du chaud. Attention néanmoins à ne pas faire n’importe quoi, des précautions sont à respecter pour éviter d’ajouter une brûlure à la blessure. Il ne faut surtout pas appliquer le froid directement sur la blessure car cela peut engendrer des brûlures de la peau. Protéger vous avec un linge, une taie d’oreiller par exemple. La température idéale, c’est environ 4° C, pendant 20 minutes. La vigilance est aussi de mise sur le type de froid à choisir : Le froid en bombe ne dure pas assez longtemps. Privilégiez les sachets de froid vendus en pharmacie, mais un sac de petit poids surgelés fera l’affaire. Un traitement d’urgence à maintenir pendant une durée de trois à quatre jours, trois fois par jour « pour tous les traumatismes : entorses, foulures, déchirures ; contusions, luxations.. » Appliquer du froid sur une entorse de la cheville va, par exemple, permettre d’atténuer l’inflammation et l’enflure de votre cheville. « Le froid va ainsi vous permettre de gérer l’urgence, mais allez consulter un médecin qui vous dira quelle est la nature de votre blessure et vous permettra de la soigner au mieux.

 

Quand mettre du chaud :

 

Le chaud va plutôt vous aider dans un second temps, pour une blessure musculaire. Le chaud améliorer la réparation des tissus et les rend plus élastiques. Vous pouvez vous en applique, mais seulement une fois que l’inflammation s’est résorbée, pour stimuler la circulation sanguine. En fait, le chaud permet d’accélérer la guérison. Ce n’est pas pour autant un remède miracle qui doit vous faire reprendre trop tôt et rechuter. Toujours protéger sa peau et appliquer la chaleur par périodes de vingt minutes. Récupération

 

Source : 100% Bad


Entorse !

 

De quoi on parle :

 

Une entorse est une lésion ou une déchirure d’un ou de plusieurs ligaments d’une articulation. La cheville est l’articulation la plus vulnérable à l’entorse, mais d’autres articulations, comme les genoux, les coudes, les poignets, peuvent être touchées. La douleur et l’enflure en sont évidemment les principaux symptômes. On distingue trois types d’entorses : légère (la fameuse « foulure » qui est un léger étirement, l’articulation reste fonctionnelle, pouvant donner lieu à un faible gonflement), modérée (déchirement partiel des ligaments suite à l’étirement avec douleur, gonflement et ecchymose) et grave (rupture totale avec complication osseuse possible avec les mêmes symptômes et généralement une sensation de craquement ou de déchirure). « Les ligaments sont les faisceaux de bandes de tissus fibreux, très résistants et peu extensibles, qui unissent les os entre eux et donnent une stabilité aux articulations. En gros, ils sont les freins à l’amplitude d’une articulation. Lorsque le sportif a été au-delà de cette amplitude, il y a risque d’entorse ».

 

Ce qu’il faut faire :

 

-  Immédiatement : mettre du froid ! L’urgence est de lutter contre l’hémorragie. Le froid va ralentir le flux sanguin. Il faut donc garder du froid sur la blessure au moins une vingtaine de minutes, le plus tôt possible après l’entorse. Il est préférable d’utiliser un sac de glaçons plutôt qu’une bombe de froid. Il faut également se méfier des bombes de froid car elles provoquent parfois des brûlures.

Il est nécessaire de bien couvrir la zone blessée. Idéalement placée dans un sac où une serviette fine, la glace peut être maintenue avec du strap.

-  Dans les heures qui suivent : glace-repos-élévation-contention

1. Glace : Vous pouvez « glacer » toutes les deux trois heures pendant les première 72 heures suivant l’entorse.

2. Repos : Afin de limiter la douleur et le gonflement de votre entorse appliquez cette règle : du repos d’abord, c’est-à-dire pas d’activité sportive bien sûr et surtout préserver la zone blée au maximum.

3. Élévation : Gardez la région blessée surélevée afin de réduire la douleur et la sensation de « lancement ». Au coucher, vous pouvez la reposer sur un oreiller.

4. Contention : Enrouler fermement un bandage élastique ou une attelle appropriée autour de la région blessée. Si votre bandage devient trop lâche, enroulez-le de nouveau. Mais ôtez-le pour dormir.

 

Selon l’importance : consulter un spécialiste :

 

Sachez enfin qu’un ligament distendu retrouve sa solidité en 45 jours.

 

Source : 100% Bad